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REBEL REBEL

L'ODYSsÉE MUSICALE DE DAVID BOWIE
LA TÊTE DANS LA LUNE

écriture > 

David Bowie, Maxime Joset

mise en scène > 

Maxime Joset

collaboration artistique > 

Louise Mazelier & Paul Coello

arrangements musicaux > 

Paul Coello

chorégraphies > 

Haddi Llaoneta

sur scène > 

Maxime Joset, Louise Mazelier, Paul Coello,

Haddi Llaoneta, Camille Coello, François Vallet, Nicolas Roy

lumières > 

Anna Mathieu

scénographie & graphismes > 

Marie Van Acker

son > 

Nicolas Roy

projections > 

Noémie Pautret

costumes > 

Alice Bartherotte

maquillage > 

Marie Thomas

La Tête dans la Lune

Sept comédien.ne.s, musicien.ne.s et danseur se réapproprient en français les chansons les plus mythiques de David Bowie. Ensemble, ils donnent vie à un spectacle musical épique, céleste et poétique : La Tête dans la Lune. C'est l'histoire d'un extraterrestre qui est venu sur Terre, c'est l'histoire d'une quête d'identité permanente, c'est l'histoire d'une folie, c'est l'histoire d'une société décadente, c'est l'histoire de fins de mondes et de renaissances, c'est l'histoire des enfants promesse d'un avenir meilleur, c'est l'histoire d'un homme qui a des yeux d'enfant, un regard différent, c'est l'histoire d'une étoile.

La Tête dans la Lune donne à entendre la voix des enfants, parfois en un choeur, mais toujours à travers les chansons.

Le spectacle existe en deux versions : l'une avec sept artistes, l'autre avec ces personnes accompagnées d'un choeur d'enfants et qui nécessite un projet pédagogique en partenariat avec une structure scolaire ou un conservatoire de musique sur le territoire.

comédie-musicale astrale tragédie cosmique cabaret stellaire opéra science-fiction

- synopsis -

 

Who is David Bowie ?

Je suis David Robert Haywood Jones.

Je suis arrivé sur Terre un 8 janvier, comme Elvis. La sage-femme a dit à ma mère : cet enfant est déjà venu sur Terre auparavant. Dès mes premiers pas sur Terre, j’avais la tête dans la Lune. À la télé, je regardais The Quatermass Xperiment : ces êtres de l’Espace me terrifiaient et me fascinaient... Je savais que j’avais quelque chose à voir avec eux. Et la nuit, je regardais les étoiles...

Je suis David Jones, je suis un adolescent à Londres et la vie est grise.

Et je me mis à rêver ma vie...

Je suis Major Tom. Je suis astronaute.

Neil Armstrong s’apprête à alunir, moi je m’apprête à décoller.

Je suis un extraterrestre.

Je suis papa.

Je suis androgyne.

Je suis comme Alex DeLarge, et sa bande de Droogies.

J’ai peur de devenir fou.

Je suis gay. Et je l’ai toujours été même quand j’étais encore David Jones.

Je suis travesti.

Je suis Ziggy Stardust.

Je ne sais plus qui je suis.

Je suis l’homme qui venait d’ailleurs.

Je est un autre.

Je suis Aladdin Sane.

Je suis schizophrène. Je suis paranoïaque. Je ne suis plus vraiment moi-même.

Je suis Major Tom. Je suis un astronaute que tout le monde a oublié, je suis devenu un junkie.

Je suis un héros. Nous sommes des héros.

Je suis Halloween Jack

Je suis Thin White Duke

Je suis Screaming Lord Byron

Je suis Nathan Adler

Je suis Button eyes

Je suis amoureux.

Je suis une étoile noire

Je suis Lazare, je ressusciterai.

NOUS SOMMES DAVID BOWIE !

- set list -

1. Starman
2. Dans ma vie en rêve When I live my dream
3. Tant de jolies choses Oh you pretty things
4. Cinq ans Five years
5. Vivre sur Mars Life on Mars
6. Spatiale Odyssée Space Oddity
7. La Tête dans la lune Moonage Daydream
8. Changes
9. Belle et Rebelle Rebel Rebel
10. Suffragette City
11. Queen Bitch
12. Lady Stardust
13. Ziggy Stardust
14. Rock’n’roll Suicide
15. Sables mouvants Quicksand
16. L’Homme qui a vendu le monde The man who sold the world
17. Aladdin Sane
18. Fume et fumé Ashes to ashes
19. Heroes
20. Je danse Let’s dance
21. L’Amour Soul love
22. Blackstar

Note d'intention du metteur en scène

Who is David Bowie ? 

 

Poser la question pourrait apparaître, de prime abord, un peu absurde, car on saurait reconnaître David Bowie au premier coup d’œil et ses chansons dès les premières notes…  Et pourtant, à bien regarder son œuvre et sa vie, la question devient pertinente : Qui est David Bowie ? Est-il Major Tom ? Est-il Ziggy Stardust ? Est-il Aladdin Sane ? Ou bien Halloween Jack ? Thin White Duke ? Screaming Lord Byron ? Ou encore Nathan Adler ? Button Eyes ? Ou peut-être Lazarus ? Et si David Bowie était lui aussi le nom d’un personnage ? Car un jour, David Jones a pris le nom de David Bowie… Ainsi sa vie semble être une quête d’identité perpétuelle, parodiant Shakespeare : être ou ne plus être ? être encore ou être un autre ? être ou devenir ? À moins que considérant, comme Shakespeare toujours, que « le monde entier est un théâtre », il ait joué dans la vie une galerie de personnages - issus de nos fantasmes, de nos peurs, de nos tabous - pour questionner notre identité… Êtes-vous ou n’êtes-vous pas ? Et si nous étions tous David Bowie ?

"Je crois que la plus grande force de Ziggy Stardust a été son existence éphémère, ce qui laisse d'innombrables options que les gens peuvent déchiffrer par eux-mêmes. C'était là le service qu'il rendait à l'humanité : Je suis Ziggy, utilisez-moi. Et c'est ce qu'on a tous fait. Même moi."

Ce que dit Bowie à propos de Ziggy vaut pour chacun de ses personnages et fonctionne toujours au présent. Chaque personnage semble nous crier : utilisez-moi ! Aussi David Bowie apparaît-il comme un poète démiurge qui nous laisse en héritage toute une mythologie pour interroger, en les transgressant, les tabous de l’humanité post-moderne : l’identité, le genre, la folie, l’addiction, l’hérédité, la violence, la mort, le temps, le consumérisme, la crise écologique, l’apocalypse, la conquête spatiale, l’avenir…

 

Tant de questions qui n’ont jamais été aussi actuelles !

​​

Des personnages, une mythologie, les tabous d’une société : c’est là l’essence-même du théâtre.

Alors l’idée de faire un spectacle de cette matière à laquelle nous donnions déjà vie en concert s’est imposée à nous.

Nous avions comme point de départ l’album The Life Aquatic de Seu Jorge pour le film de Wes Anderson, que nous aimions parce qu’il semblait toucher à l’essence des chansons de Bowie - adaptées en portugais, dans des arrangements bossa-nova, guitare-voix, il ne restait que l’essentiel : une mélodie, une harmonie et surtout une histoire à raconter… Aussi, pour raconter, donner à entendre et à comprendre, il nous est apparu évident qu’il fallait adapter les chansons de Bowie en français - lui-même a chanté plusieurs de ses chansons en d’autres langues. C’est alors que je me suis lancé dans un long travail d’adaptation, pour essayer de faire rejaillir la poésie de Bowie en français, en cherchant une prosodie qui sonne sur sa musique, en capturant l’essence de chacune de ses chansons et en faisant confiance à ce qui me touchait : je crois ne l’avoir pas trahi, je l’espère. J’ose faire le pari que ce qui m’émeut dans les chansons de Bowie est ce qu’il y a d’essentiel, d’universel ; et c’est cela que j’ai retranscrit dans chacune des adaptations.

Nous avons sélectionné vingt-deux chansons, en reprenant les quatorze chansons de l’album de Seu Jorge, auxquelles nous avons ajouté huit chansons qui nous paraissaient mythiques, incontournables, ou que nous aimions plus particulièrement, mais ne retenir que vingt-deux chansons dans une œuvre qui en compte quatre cent cinquante-six n’est pas chose aisée et nous avons dû faire le deuil de beaucoup d’autres chansons que nous aurions aimé reprendre, et qui peut-être feront l’objet d’un prochain spectacle, mais c’est une autre histoire.

Nous avons réuni cinq musiciens multi-instrumentistes qui nous permettent d’avoir une large palette de sons : voix, guitare, basse, violon, alto, violoncelle, vibraphone et petites percussions. Et de la même manière que j’ai travaillé sur le texte des chansons, Paul Coello a saisi l’essence de chaque chanson pour proposer des arrangements qui donne à entendre toute la richesse harmonique de l’écriture de Bowie, tout en se rappelant la bossa nova de Seu Jorge, il a gardé quelques souvenirs du rock’n’roll, sans s’effaroucher du Disco, et s’aventurant parfois dans une écriture contemporaine. Ainsi la musique de Bowie ne semble plus figée dans une époque et prend toute sa dimension universelle, comme un écho à l’harmonie des sphères. Jouée par cinq musiciens comme un Ziggy démultiplié, elle vient habiller la voix pure, comme tombée des étoiles de Louise Mazelier, et prend corps dans la danse mystique d’Haddi Llaoneta ou donne de la magie à la présence étrange d’un clown turquoise.

Nous avons conçu une dramaturgie tirée ce qu’ont à nous dire les chansons et de ce que disait David Bowie de sa vie pour raconter l’histoire de ce Protée post-moderne, les métamorphoses d’un être en perpétuelle mutation et une mythologie en train de s’inventer.

Instrumentistes, comédiens, chanteuse, danseur et technicien, nous sommes sept au plateau pour incarner David Bowie, ses personnages et raconter ces petits mythes, teintés de science-fiction, en forme de chansons. Alice Bertherotte a imaginé des costumes inspirés des costumes les plus mythiques de David Bowie pour donner corps et retrouver visuellement tous ces personnages qui font désormais partie de notre imaginaire collectif. Les costumes et les lumières sont l’essence de la scénographie, laissant le plateau libre, comme un grand terrain de jeu, modulable à l’infini, écran de l’imagination, habité par des corps toujours tous présents qui jouent et donnent à voir le théâtre en train de se faire.

Bowie, qui a toujours su garder un regard d’enfant sur le monde, était père de deux enfants, et cela a changé sa vie, disait-il.  Les enfants occupent une place de choix dans son œuvre, ils sont l’avenir, il place tout son espoir en eux pour changer le monde.

" Let the children lose it

Let the children use it

Let all the children boogie"

C’est pourquoi nous avons voulu que les enfants participent à ce spectacle : et nous avons imaginé un chœur d’enfants, comme un écho aux origines antiques du théâtre, qui aurait un rôle central, un chœur parlant, chantant, dansant, un chœur allégorie de l’avenir, un chœur miroir de ce que nous avons été, un chœur promesse d’un monde meilleur… Ce chœur sera constitué chaque fois en partenariat avec un établissement scolaire ou un conservatoire sur le territoire et sera préparé par des médiations et des ateliers, en liens avec des professeurs, dans le cadre d’un projet pédagogique, sur plusieurs mois en amont de la représentation. Nous souhaitons nous inscrire ainsi dans une démarche de création participative qui prend le temps et fait le pari de la rencontre, de l’échange et du partage autour du spectacle avec les habitants (élèves, professeurs, parents, acteurs culturels locaux…) qui constitueront en partie le public, pour raconter ensemble, faire théâtre ensemble.

David Bowie a toujours rêvé d’écrire une comédie-musicale, c’est à notre manière ce que nous avons voulu faire avec ce spectacle : comme un Starmania de David Bowie, une tragédie cosmique placée sous le signe de Starman, qui emprunte à Eschyle et à Shakespeare, un cabaret stellaire où les paillettes sont des étoiles, un opéra science-fiction qui raconte le destin incroyable d’un extraterrestre qui vint sur Terre avant de devenir une étoile noire !

Maxime JOSET.

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crédit photographique REBEL REBEL >

 Alba Bermon

crédit logos et graphismes >

 Marie Van Acker

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